Auteur·e·s

Vincent Germani


Il est l’un de nos auteurs les plus prolifiques. Ses personnages, immergés dans des ambiances douces-amères, inquiétantes parfois, souvent mélancoliques, ont un monde intérieur riche et varié. Sa langue très vivante coule comme un fleuve agité de remous lents mais inexorables. Avec une apparente légèreté, il aborde des thématiques humaines universelles comme notre identité ou l’évanescence de nos souvenirs. Ses romans et nouvelles se savourent comme on déguste de grands crus. Vous en sortirez légèrement enivré avec l’envie irrésistible de vous y replonger.




Catherine Balaÿ


Elle est discrète au premier abord, ne fait pas de vagues, mais elle a un cœur grand comme ça et une sensibilité, comme on dit « à fleur de peau ». Sa voix douce et son allure de jeune fille fraîche donnerait à penser qu’elle écrit des contes pour enfants et des poèmes fades décrivant les oiseaux et le retour du printemps. Mais il n’en est rien. Catherine écrit avec ses tripes. Elle parcourt son monde intérieur et en retire des perles rares qu’elle pose ensuite avec art sur la feuille. Ça donne des poèmes vivants, dynamiques, dont certains ressemblent à des chansons. On y sent palpiter la vie, avec ses hauts et ses bas. En plus de la poésie, elle a également publié des nouvelles et des contes. Elle a écrit les scénarios de trois courts-métrages et réalisé deux d’entre eux.
Sa nouvelle, « Prise », a été sélectionnée au concours Quelles Nouvelles, organisé par la maison d’édition La Passe du vent, à Lyon, et publiée dans le recueiEn morceaux (2008).

Elle a déjà publié, chez Abribus, deux recueils de nouvelles : « Mademoiselle ne sert à rien » et « Prise » ainsi qu’un recueil de poésie : « Nue » (ce dernier illustré par son amie, l’artiste stéphanoise Sophie Thibaudat).
Elle est en ce moment en train d’écrire le synopsis d’un film, « Sainte-Nitouche », ainsi qu’un texte plus personnel, dont le titre provisoire est « L’enfant invisible ».


Gérard Di Cicco


Gérard Di Cicco est un auteur de haute voltige. Gérard frôle les étoiles, il frôle les oiseaux. Il s’envole, déjà. Gérard s’excuse. Il vous a dit : non, c’est ridicule. Tu vois, courir, c’est ridicule. Et il court… et vous vous baladez avec lui. Dans son monde intérieur. Celui qui touche l’être. Celui qui le questionne. Qui tutoie le sens de la vie avec pugnacité même si parfois l'objet de ses interrogations paraît bien banal. Il ne perd pas de vue son objectif. Et son objectif, c’est de regarder. De bien regarder. Un regard profond qui interroge pour mieux comprendre, tout en souplesse, pour ainsi dire. Comme dans le sport. Des textes qui parlent aussi du social, qui interrogent le politique. Oui. Un regard qui élève, qui fait grandir. Qui décrit les êtres, les actes, les situations, les questionnements avec tellement de justesse qu’il nous touche. Et l’on s’interroge à notre tour. Chacun des livres de Gérard est une traversée. À la fin du livre, quand vous avez achevé la dernière page, vous vous retrouvez transformé. Parfois même grandi. Car Gérard touche à l’essence des choses. Et cet insatiable chercheur vous embarque dans le tourbillon de la vie. Honnêtement. Humblement. Sans lâcher le morceau. Gérard sait si bien faire ce travail-là. Avec vérité.



Grégory Ladret


Grégory Ladret écrit comme il respire. C’est un écrivain qui s’ignore, qui s’est trop longtemps ignoré. C’est un écrivain perdu dans une société trop bruyante de faux-semblants. C’est un écrivain qui se cherche. Et en cherchant à comprendre qui il est, il interroge le monde qui l’entoure avec brio, avec finesse, avec justesse, d'une façon singulière.
La puissance d’une écriture se mesure souvent au rapport original qu’entretient l’écrivain avec le monde qui l’environne. Grégory Ladret, c’est un style, un style onctueux, précis. Onctueux plutôt que généreux. Car, même s’il englobe une vraie générosité, il se définit aussi par une certaine délicatesse. Une rondeur.
Grégory pose sa voix comme il pose sa plume. Il fait escale. Parmi nous. Et c’est une chance. Alors, laissez-le vous raconter la vie, la vie comme une quête, comme un horizon indéfinissable qu’il redessine à loisir pour vous. Et, si vous êtes du voyage, vous goûterez ses mots, vous goûterez les images qu’il sculpte au scalpel.
Laissez-vous surprendre. Grégory vient de rejoindre Abribus éditions. 

Gulzar Joby


Gulzar Joby est un écrivain de science fiction. Un écrivain de science fiction qui, à ses heures perdues, a dévoré tout Simenon.  Il en a d'ailleurs écrit un livre: Trop lire Simenon, sous le pseudo de Guillaume Juillet. Il est le président d'Abribus. Il écrit l'étrangeté, la bizarrerie. Avec jubilation, avec passion. Écrivain, c'est son métier et il commence à en vivre. Il sait décrire un futur possible, inspiré de l'univers de 36 quai du futur (son blog). Tout un univers du futur, qu'il a bâti, qu'il a élaboré, avec zèle. Ne cherchez pas, en le lisant vous êtes déjà ailleurs.
Il écrit des mondes parallèles. Qui nous ressemblent tant. Des mondes où la drôlerie, où la tendresse parfois, où la douce folie nous touchent et nous prennent par les sentiments.
Gulzar Joby, c'est un bâtisseur, un bâtisseur d'histoire : à l'aide d'une construction impeccable, il nous mène par le bout du nez et nous embarque et nous immerge dans son univers si spécial. Poétique. Où les animaux sont très souvent intelligents: la preuve, ils parlent. Où la nature a une place importante, où les femmes sont à l'honneur. Où son imagination débridée nous dépayse tous immanquablement.
Ses phrases sont efficaces, elles tranchent. Il n'y a pas de superflu. Tout est posé. Clair. Vous êtes déjà parti. Dans un autre monde.
Si vous transitez par Saint-Etienne, vous le croiserez sûrement dans un café ou un pub. Vous le reconnaîtrez tout de suite : c'est l'homme qui écrit. Seul au milieu du brouhaha.

Henri Merle


Henri Merle fume la pipe. Sa silhouette dégingandée se détache, pensive, sur fond de crassier stéphanois. Car l’homme est de Saint-Étienne depuis toujours. Il y traîne ses savates du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, avec vélocité. Il broge. Il se prépare, il anticipe. Déjà un nouveau texte germe dans sa caboche d’insatiable rêveur. Il affectionne tout, monsieur Merle. Tous types de textes. Tout genre littéraire. Pour peu que les mots y aient la part belle. Pièces de théâtre, contes pour enfants et contes pour adultes, écriture et composition de chansons, jusqu’au roman noir avec son inénarrable héros, Chickago Riffer (croque-mort à Lost Angeless et détective à ses heures perdues). Il est également le président du Cercle des Lettres et des Arts (association stéphanoise de promotion des arts et de la culture sous toutes ses formes).
Son style est enlevé, avec moult calembours, déployant une grande imagination, avec une écriture libre, décomplexée, poétique, drôlatique, où l’argot est souvent mêlé au langage soutenu. Au cœur de son œuvre, son héros récurrent, Chickago Riffer, perpétue la lignée des Bob Morane, et autres San Antonio. Conformément à la tradition du roman noir américain, de belles créatures plantureuses tombent inévitablement sous le charme du détective justicier de Lost Angeless (la Cité des Anges perdus).

Pascal Cuvelier


Pascal Cuvelier est écrivain. Écrivain dans l'âme. Il triture ses méninges et passe tous ses dimanches à écrire, écrire, écrire. Il écrit comme on se défoule. Avec élégance, avec classe, avec virtuosité. Ses phrases sont acérées. Il sait écrire l'absurde, il sait écrire le quotidien mais un quotidien sublimé, déroutant. La phrase sonne juste. Ni trop ni moins. Un certain humour, noir souvent, décapant toujours. Ses héros sont souvent prisonniers d'une société anthropophage. Si bien décrite. Écriture plus que contemporaine. Il a déjà un temps d'avance sur les auteurs actuels. Une voix singulière. Mieux : un regard. Il use du second degré et de l'ironie avec brio. Il est punk, c'est un écrivain punk, c'est-à-dire qu'il n'hésite pas à écrire des scènes ou des situations trashs. L'important ce n'est pas la vérité nue, c'est la vérité crue.

Sarah Pierre-Louis



Sarah Pierre-Louis a la langue bien pendue. Elle dit ce qu’elle pense, Sarah. Et ses mots et ses phrases coulent, coulent, sous ses mains quand elle écrit. Sarah a une écriture généreuse. Elle vous embarque dans une danse. Une danse rythmée. Rythmée par un imaginaire débordant. Et ça marche. Vous êtes pris. Vous avez pris le train en route. Vous vous laissez enivrer par le balancement de ses mots. Si singuliers. Vous avez l’impression d’entendre sa voix, sa voix qui vous susurre une histoire. Pas la sienne. Une histoire comme un rêve. Une histoire de l’ailleurs et pourtant si proche. Si proche de vous.
Vous avez l’impression, tant elle sait mettre les mots justes sur les émotions, les souvenirs, les situations, les personnages, oui vous avez l’impression que, finalement, à travers tous ces mots et ces voyages, elle parle en fait si bien de vous. Alors, juste pour le plaisir, peut-être celui de se laisser enivrer, embarquez dans son rêve. Son rêve d’auteure voyageuse. Et baladez-vous de même qu’elle brode son histoire avec délicatesse et délices.
Sarah a publié chez Abribus un roman en deux tomes: Electrique 1 et 2. Ainsi qu'un recueil de nouvelles: Quelques pages retrouvées sur une page de bistrot - & autres histoires - .

Tyscia Prond


Tyscia Prond parle d’amour. Et ce n’est jamais simple, l’amour. C’est toujours si complexe. C’est tout et son contraire. C’est le désir de plaire et l’envie de fuir. Tyscia Prond est une femme, une écrivaine sans complexe. Qui écrit des histoires où la mièvrerie n’est jamais de mise. Et les mots sonnent, ils sonnent juste. Ils ne transigent pas. Un trou est un trou. Un vide est un vide. Un cul est un cul. Ni plus, ni moins. À la fin de la lecture, plein d’images vous ont déjà sauté à la gorge. Et vous êtes l’héroïne. Oui, vous êtes cette femme qui se cherche à travers ses amours. Sans faux-semblant, vous vous languissez déjà de revivre de telles émotions. Vous avez déjà, dès la dernière page avalée, envie de relire le texte. De vous en imprégner. Vous êtes déjà Knock Out et vous en redemandez.




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